Le partage de fichiers avec un Mac - Deuxième partie

Introduction

 

Le streaming, le podcasting, la téléphonie sur IP, la messagerie instantanée, le téléchargement... Difficile d'établir une liste exhaustive des divers usages d'Internet. Selon de nombreuses études, dont celles menées par l'institut Ipoque, le partage de fichiers est celui qui génère le plus de trafic dans le monde. Comprendre les deux systèmes sur lequel repose ce partage revient à percer le mystère du fonctionnement du concept de réseau informatique. Ce sont le P2P (chapitre I) et le DDL (chapitre II).

 

Chapitre I. Le P2P  : mode d'emploi de BitTorrent et des réseaux Gnutella, eDonkey, FastTrack

 

 

 

Le P2P (peer-to-peer, pair-à-pair, d'égal à égal) est avant tout un système de communication entre les ordinateurs d'un réseau qui s'oppose au « modèle client-serveur ». C'est erroné de le cantonner au partage de fichiers car les ordinateurs connectés via ce système peuvent fournir de nombreux autres services comme le streaming, la téléphonie sur IP, la messagerie instantanée, la répartition des charges système, etc. Mais son « application la plus connue actuellement reste [...] le partage de fichiers par le biais de logiciels à la fois serveurs et clients comme eDonkey/eMule (protocole originel eDonkey), FastTrack (utilisé par Kazaa), etc. »

 

Le partage de fichiers en P2P consiste dans l'échange direct de fichiers entre internautes : les fichiers ne sont pas hébergés sur un serveur (ce qui équivaudrait au système centralisé de l'architecture serveur-client) mais échangés de l'ordinateur X à l'ordinateur Y (ce qui équivaut au système décentralisé de l'architecture peer to peer). Les figures emblématiques de ce type de partage sont deux catégories de réseaux que tout oppose : BitTorrent d'un côté, les réseaux P2P traditionnels de l'autre. Chacun d'eux est généralement utilisable via un logiciel dédié appelé client.

 

A. Le protocole BitTorrent : un réseau pas comme les autres

 

 

BitTorrent est avant tout un protocole d'échange de fichiers. On a pris l'habitude de l'appeler réseau pour cristalliser son opposition aux réseaux P2P traditionnels, dont les représentants les plus connus sont Gnutella, eDonkey et FastTrack. C'est, en effet, un réseau pas comme les autres. Alors que les autres protocoles d'échange de fichiers (HTTP, FTP...) nous avaient habitués à rapatrier les fichiers en un clic, avec lui, le téléchargement d'un fichier se fait en deux étapes : on récupère d'abord un petit fichier appelé torrent (pesant quelques kilo-octets et ayant pour extension .torrent, il contient les informations nécessaires à la localisation du fichier à télécharger), puis un logiciel spécialisé, appelé client (on parle de client BitTorrent), se charge du téléchargement proprement dit.

 

En pratique, un serveur spécialisé dans l'hébergement de torrents, appelé tracker (pisteur ou traceur), met à la disposition des internautes le torrent, que ces derniers téléchargent au préalable avec leurs gestionnaires de téléchargement habituels (étape 1) ; le torrent indique alors au client BitTorrent le tracker où il est hébergé afin que ce dernier assure la connexion entre les ordinateurs qui s'échangent le fichier demandé (étape 2).

 

Le tracker joue donc un rôle prépondérant dans ce dispositif. Bien qu'il n'héberge pas lui-même ce qu'on appellera le « fichier cible » (le fichier recherché et obtenu à la seconde étape) par opposition à ce qu'on appellera le « fichier d'amorce » (le fichier .torrent, qui amorce le processus de téléchargement à la première étape), il n'en demeure pas moins un rouage incontournable du réseau : c'est lui qui indique au client BitTorrent les peers (sources disponibles)  aussi bien les seeders, qui possèdent la totalité du fichier, que les leechers, qui n'en possèdent qu'une partie pour le fichier demandé, le fichier cible ; c'est lui qui se charge de la gestion des téléchargements en mettant constamment à jour un index des fichiers échangés ; c'est pourquoi, pendant le téléchargement, le client communique en permanence avec lui pour indiquer l'état d'avancement des échanges aussi bien en upload qu'en download ainsi que d'autres informations.

 

Le torrent, lui, est bien distinct du fichier qu'il permet de télécharger : il est hébergé sur un tracker alors que le « fichier cible » est, lui, hébergé par les internautes. Sa recherche se fait par le biais du moteur de recherche éventuellement intégré au client bitTorrent, soit via des trackers (voir A. 4 & 5), soit via des annuaires et métamoteurs de torrents (voir A. 6), soit encore via des moteurs de recherche classiques comme Google. Dans ce dernier cas, il suffit d'ajouter le mot torrent à votre requête (ex. : linux:torrent au lieu de : linux). La mention de torrent indiquera à votre navigateur que vous comptez utiliser le protocole BitTorrent.

 

Comment télécharger un fichier .torrent ?

 

Comment procéder concrètement pour lancer un téléchargement sur le réseau BitTorrent ? Installez d'abord un client BitTorrent (voir A. 1). Partez à la recherche d'un torrent en saisissant votre requête comme expliqué dans le paragraphe précédent. Cliquez enfin sur le lien Download this torrent (Télécharger ce torrent). Deux scénarii se présentent à présent : soit votre client se lance automatiquement, soit Windows vous demande avec quoi ouvrir le torrent. Dans ce dernier cas, ouvrez-le avec le client BitTorrent que vous venez d'installer.

 

Si le réseau BitTorrent ne peut pas se passer des services d'un tracker, il peut, en revanche, faire l'économie de clients. En effet, le téléchargement, ici, peut se faire avec ou sans clients, pour peu qu'en amont un internaute ait créé un fichier .torrent (ce créateur, on l'appelle un releaser)  et l'ait déposé sur un tracker.

 

     1. Téléchargement avec clients

N'installez qu'un client parmi les cinq infra. Les deux premiers sont des plates-formes de vidéos multifonctions couplées à un client BitTorrent. Les trois autres sont des clients  « nus », c-à-d exclusivement consacrés au téléchargement de torrents.

 

Pour ceux qui ne veulent pas s'encombrer de ces poids lourds, signalons que certains navigateurs, comme Firefox, proposent désormais des clients BitTorrent en option sous forme de plug-in. D'autres, comme Opera, les intègrent par défaut. Et il est même devenu possible de télécharger sans clients.

 

        2. Téléchargement sans clients

Les services ci-après permettent de télécharger des torrents sans installation de clients BitTorrent. Une fois l'URL du torrent saisie, un fichier exécutable est généré, qui se chargera du téléchargement à la place d'un client traditionnel.

  • http://www.torrent2exe.com/
  • http://www.bitlet.org/
  • http://www.torrentrelay.com/
  • http://www.torrific.com/

     

      3. Création de torrents

Les clients Torrent disposent d'un module de création de fichiers .torrents, qu'il faut ensuite poster soit sur un tracker, soit sur tout dispositif permettant de les récupérer afin d'amorcer le téléchargement (forum, blog, page web, e-mail).

  • http://www.torrentech.org/index.php?showtopic=26928
  • http://teknophobe.com/aide/10_bittorrent/10_036_fr.html

     

      4. Trackers de torrents légaux

  • http://www.publicdomaintorrents.com/
  • http://beta.legaltorrents.com/
  • http://www.freetorrent.fr/
  • http://www.legittorrents.info/

  

      5. Trackers publics

  • http://extratorrent.com/
  • http://kat.ph/
  • http://www.openbittorrent.com/
  • http://www.monova.org/
  • http://www.demonoid.com/
  • http://www.sumotorrent.com/

     

      6. Annuaires et métamoteurs de torrents 

 

  • http://torrentz.eu/
  • http://torrents.fm/
  • http://turbogalaxy.org/fr/
  • http://www.torrentroom.com/
  • http://torrentz.com/
  • http://www.nowtorrents.com/
  • http://www.search-torrent.com/
  • http://www.speckly.com/
  • http://www.torrentovore.net/
  • http://isohunt.com/
  • http://bitjunkie.org/
  • http://podtropolis.com/
  • http://www.ipodnova.net/

 

      7. Chasseurs de trackers pour torrents sans sources

  • http://btreannouncer.net/ (tuto)

 

B. Les réseaux P2P traditionnels : Gnutella, eDonkey, FastTrack

 

 

Les réseaux P2P traditionnels ont un dénominateur commun qui les oppose à BitTorrent : le mode de téléchargement. En effet, ici, le téléchargement d'un fichier se fait en une seule étape : on saisit une requête dans le moteur de recherche intégré au client (on parle de client Gnutella, eDonkey ou FastTrack), on choisit le fichier désiré, on clique sur Download (Télécharger), puis le téléchargement démarre aussitôt votre tour arrivé dans l'éventuelle file d'attente. Pas de recherche préalable de torrents comme dans le protocole BitTorrent : le client dédié se charge de la recherche et du téléchargement du fichier.

 

Eventuelle file d'attente car, contrairement au réseau BitTorrent, ici, les internautes partagent un dossier quelconque du disque dur, dans lequel les autres viennent se servir pour récupérer des fichiers. Si tout le monde désire télécharger le même fichier, il se crée une file d'attente, le téléchargement du suivant ne démarrant que si le précédent a terminé le sien : les fichiers partiels ne sont, en principe, pas disponibles pour les autres internautes. Or, sur BitTorrent, ce phénomène n'existe pas : le téléchargement est instantané, et, dès qu'un client commence à télécharger un fichier, celui-ci est immédiatement mis à la disposition de la communauté par morceaux ; un même fichier est ainsi envoyé (upload) et reçu (download) en même temps par tout le monde, morceau par morceau, au lieu d'attendre le téléchargement complet ! Conséquence : en peu de temps, le fichier se propage ; et plus il est demandé, plus il y a des sources et plus rapides deviennent les téléchargements. D'où le succès de plus en plus croissant de ce réseau pas comme les autres : le rapport annuel 2008-2009 de l'institut Ipoque sur la part des protocoles dans le trafic Internet mondial montre que BitTorrent est toujours le numéro 1 et que le P2P génère le plus de trafic dans toutes les régions du globe.

 

Mais ce succès est à relativiser car son système de fonctionnement singulier fait la part belle aux fichiers récents : les fichiers anciens ou les moins demandés tombent vite dans l'oubli et deviennent souvent indisponibles, fautes de sources. Et c'est justement le point fort des réseaux P2P traditionnels : les fichiers restent disponibles pendant très longtemps. Voilà pourquoi il est recommandé d'installer plutôt un client qui soit à la fois multi-protocoles et multi-plateformes (voir B.3) pour télécharger sur tous les types de réseaux, et ce, quel que soit l'OS de votre ordinateur mais rien ne vous empêche d'installer un client par réseau (un pour le protocole BitTorrent, un autre pour les reseaux Gnutella, eDonkey, FastTrack, etc.)... Autrement dit, ce n'est pas parce que BitTorrent a aujourd'hui le vent en poupe en termes d'efficacité et de vitesse qu'il faut pour autant abandonner les réseaux traditionnels !

 

BitTorrent est justement à la fois plus rapide et plus efficace que les réseaux classiques : il n'est pas rare d'atteindre 500 ko/s en réception, voire de dépasser la barre de 1 Mo/s là où eMule et consorts oscillent entre 3 et 100 ko ;  il n'y a quasiment pas de fakes (faux fichiers ), et les fichiers y sont généralement de meilleure qualité.

 

Les clients des réseaux P2P traditionnels se déclinent en plusieurs familles en fonction de la technologie embarquée. On ne présentera que les plus populaires des open source. La première famille d'entre eux ne gère qu'un protocole, la deuxième en gère plusieurs, la troisième est utilisable aussi bien sur un PC que sur un Mac.

     

      1. Clients mono-protocole

     

      2. Clients multi-protocoles (gestion simultanée des  réseaux A et B)

     

      3. Clients multi plates-formes (gestion simultannée des plates-formes Windows, Mac et Linux)

Capables de se connecter aux peers (dans les réseaux P2P traditionnels, ce mot a un sens différent de celui qu'il a sur BitTorrent, où il était, on l'a vu, opposé à seeds ; il désigne, ici, les internautes qui disposent de la totalité du fichier, puisque les fichiers partiels ne sont, en principe, pas échangés) utilisant d'autres systèmes d'exploitation, les clients multi plates-formes offrent théoriquement plus de sources disponibles et donc à la fois la chance de dénicher le fichier recherché et d'accroître la vitesse des transferts.

 

C. Autres protocoles : les réseaux F2F

 

Beaucoup d'autres protocoles sont utilisés dans le cadre d'un échange de fichiers plus restreint se limitant à un réseau d'amis. Chacun d'eux générant son propre réseau (ex. les clients de messagerie instantanée comme Messenger) se forme alors une troisième galaxie de réseaux appelée le réseau Friends-to-Friends (F2F) parce que les échanges se font entre amis, comme l'expliquent les liens ci-après :

 

Chapitre II. Le DDL : mode d'emploi des services d'hébergement

 

 

 

Le DDL (Direct Download, téléchargement direct) ou WH (Web Hosting, hébergement sur un site web) est le système de partage de fichiers qui consiste dans l'échange indirect de fichiers entre internautes : les fichiers sont d'abord envoyés sur un serveur par X (upload) pour ensuite être récupérés par Y (download). Il repose donc sur l'architecture centralisée serveur-client. C'est le principe de fonctionnement de YouTube et consorts ainsi que des téléchargements via les protocoles FTP ou HTTP (quand on télécharge un logiciel sur 01net ou PCASTUCES par exemple).

 

Les services d'hébergement (web hosters), aussi appelés services de stockage en ligne, ont aujourd'hui le vent en poupe. En effet, de nombreuses études signalent sinon l'abandon progressif, du moins le recul du P2P au profit du WH. Beaucoup d'internautes ne jurent plus que par le DDL (Direct DownLoad), le téléchargement direct, parce que celui-ci est plus rapide que le protocole BitTorrent.

 

Guide du téléchargement direct

 

Pour télécharger via le WH, on saisit sa requête sur un moteur de recherche ou un logiciel dédiés. Les résultats de la recherche s'affichent sous forme de liens vers des services d'hébergement spécialisés. Il suffit alors de cliquer sur Download (Télécharger) ou de copier l'URL du fichier hébergé pour le coller dans votre gestionnaire de téléchargement habituel. A noter que, si vous avez installé et lancé l'un des logiciels dédiés ci-dessous, celui-ci interceptera automatiquement le lien copié ; il ne vous restera plus qu'à lancer le téléchargement. La décompression du fichier se fera automatiquement pour le cas de JDownloader ; pour les autres, il faudra vous servir de UnrarX ou de  7zX.

 

 

A. Moteurs de recherche

 

  • http://ddlsearch.free.fr/
  • http://mega-search.me/
  • http://www.filestube.com/
  • http://www.gammafiles.com/
  • http://megadownload.net/
  • http://www.release-search.com/
  • http://www.foofind.com/
  • http://www.rapidsharedata.com/
  • http://www.rapidshare1.com/
  • http://rapidstack.com/
  • http://rapidlibrary.com/
  • http://uztr.com/
  • http://www.shareminer.com/
  • http://rsult.com/
  • http://filesfinds.com/
  • http://rapid4me.com/

 

B. Logiciels dédiés 

 

 

 

C. Services d'hébergement

 

        Multi-upload

  • http://go4up.com/
  • http://superuploader.net/
  • http://www.jheberg.com/
  • http://multiupload.com/
  • http://www.miroriii.com/
  • http://www.gazup.com/

          Mono-upload

  • http://sendit.cloud/
  • http://www.masiup.com/
  • https://hubic.com/
  • https://sharechat.io/
  • https://www.wetransfer.com/
  • https://mega.nz/
  • http://1fichier.com/
  • http://www.gigaup.fr/
  • http://bayfiles.com/
  • http://www.rapidshare.com/
  • http://megaupload.com/
  • http://www.gigaup.fr/
  • http://www.depositfiles.com/en/
  • http://upload.bigandfree.com/
  • http://www.mediafire.com/
  • http://www.filedip.com/
  • http://hotfile.com/
  • http://www.commentcamarche.net/faq/sujet-2966...

 

 

D. Services de streaming

 

Conclusion

 

 

Avant de voir en quoi la question posée aux députés n'avait pas de sens, il importe de revenir sur l'essentiel du jargon du P2P. On dit peer-to-peer parce que l'échange de fichiers se fait d'un peer à un peer. Peer est un terme générique qui désigne tout ordinateur susceptible de partager tout ou partie d'un fichier. Un seeder est un peer qui possède la totalité du fichier ; un leecher est un peer qui ne possède pas la totalité du fichier. Un torrent est un petit fichier qui déclenche le processus de téléchargement d'un fichier cible sur le réseau BitTorrent par l'intermédiaire d'un tracker. Un tracker est un serveur qui héberge des torrents. Le fichier qu'un torrent permet de télécharger est, lui, hébergé par les peers. BitTorrent, Gnutella et consorts sont des réseaux P2P parce que les échanges s'y font d'un peer à un peer grâce à des logiciels appelés clients P2P.

 

 

« Qu'est-ce qui est le plus grave : le peer-to-peer ou BitTorrent? » était donc une question saugrenue. C'était une question piège. Elle n'a pas de sens pour plusieurs raisons. D'abord, le P2P ne se limite pas au partage de fichiers, puisque c'est un système aux applications très étendues. Ensuite, BitTorrent est un protocole d'échange, le P2P un système de communication : BitTorrent faisant partie des protocoles de partage de fichiers utilisés dans le P2P, la bonne question devrait être : « Entre BitTorrent et les autres réseaux P2P, lequel est le plus grave? » Enfin, le P2P n'est pas le seul système utilisé dans le partage de fichiers, puisque celui-ci se fait aussi via le système WH, basé sur l'architecture serveur-client. Réduire la question aux termes BitTorrent et P2P signifie ipso facto exclure les services d'hébergement de l'ire de l'industrie du disque et du cinéma ainsi que des éditeurs de sharewares. Or le piratage y existe aussi.

 

« Entre BitTorrent et les autres réseaux P2P, lequel est le plus grave? » Même rédigée dans cette nouvelle formulation, la question reste mal posée si l'on ne définit pas les confins du syntagme « les autres réseaux P2P » de sorte qu'il ne se limite pas aux réseaux qui ont un fonctionnement similaires à Gnutella, eDonkey, FastTrack et autre Kademlia. Or de nombreux protocoles P2P au fonctionnement différent permettent aussi le partage de fichiers, tels ceux utilisés par les clients de messagerie instantanée MSN, AIM, Qnext... Le piratage y existe aussi !

 

En définitive, le sujet est, comme on l'a vu, à la fois pointu et vaste. Plutôt que se demander lequel des systèmes P2P et WH nuit le plus à la création musicale, cinématographique, logicielle ou autre c'est l'extrapolation de la trame de la question posée à nos députés , il importe de sortir le partage de fichiers du spectre du manichéisme : échanger une photo, une vidéo, une musique, un logiciel, un livre numérique... n'est ni un bien ni un mal dans l'absolu. Tout dépend si ces données numériques sont sous copyright (protégées par le droit d'auteur) ou copyless (libres de droits).  Cela dit, la légalité des technologies et clients P2P ainsi que des services d'hébergement n'autorise pas à violer le droit d'auteur. N'oubliez donc pas les épées de Damoclès que sont la loi Hadopi en France et toutes les législations en vigueur dans le lieu d'immatriculation de votre adresse IP !

 

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Annexe

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